samedi 5 mai 2012


Mon parcours à l’université :
  Je suis enseignante et étudiante à l’université ,j’ai le diplôme de fin d’étude de l’ITE mais j’ai cette rage d’apprendre et franchir un horizon intellectuel que seules les études supérieurs peuvent permettre dans la mesure ou  l’université m’offre des possibilités de mieux me former et me situer dans de nouvelles perspectives .  
 Déjà ma premiére année m’a raffraichi la mémoire en m’impliquant à fond à plusieurs disciplines comme la littérature , avec une nouvelle vision des thémes et d’auteurs, ce qui m’a poussé à m’en servir comme une projection dans la créativité littéraire qui m’avais tant passionnée auparavant. La méthodologie de recherche universitaire de cette année nous a initié à l’esprit scientifique et méthodique que doit avoir tout futur chercheur.

 Ma deuxiéme année a surtout renforcé ma forte appétance pour les nouvelles connaissances comme en module d’initiation aux médias et a également mis à l’épreuve mes capacités en expression écrite.
 Cette année , la troisiéme je suis fiére d’etre mieux placée en ayant mon esprit créatif se projeter dans dans un élan démésurable et me lancer dans une recherche bénéfique qui servirait ma carriére d’enseignante et mon parcours universitaire.

vendredi 4 mai 2012

Une autre commune de Biskra TOLGA


Tolga – Voyage au royaume de la datte : La déesse aux doigts de lumière

Photo : Slimene S.A.
A proximité de la commune d’Ouled Djellal repose le corps de la légendaire Hizyia dont l’histoire a captivé le cœur des hommes et des poètes, se dresse la silhouette de la «déesse» aux doigts de lumière, la palmeraie de Tolga.
Gâtée par la nature, cajolée et choyée par les hommes, elle leur offre en récompense tout ce qu’elle a de meilleur, de plus sucré, de plus lumineux. Ses doigts de lumière ornés de miel. Ou ce qu’on appelle communément à Biskra, Deglet Nour. Ses adorateurs d’ailleurs ne se font pas prier pour cueillir ce qu’elle leur donne de si bon cœur. Mais pour cela, il faut attendre l’automne, la période ou les dattes sont mûres et prêtes à quitter leurs nids douillets sous les palmiers. C’est ainsi que la cueillette a commencé au mois d’octobre et se poursuit en décembre. C’est aussi en ce mois que la «déesse» aux doigts de lumière expose son autre beauté.

Pétillante au printemps, Tolga est romantique et mystérieuse en automne. Sa belle robe verte prend quelques reflets jaunâtres. Sous ses pieds, un tapis jaune orangé s’étend à perte de vue, les rongeurs s’affairent discrètement. Un vent léger joue dans ses cheveux verdoyants. Le soleil qu’elle affectionne particulièrement caresse ses joues et aux creux de ses mains, elle recueille des petits oiseaux qui virevoltent en chantant des chansons nostalgiques sur le printemps.
 Sa silhouette longue et légèrement inclinée, comme dans un geste de révérence, apporte de l’ombre aux fellahs, épuisés en cette période par la cueillette
On les voie en effet s’affairer autour comme un tissu troué où sont étendues soigneusement des régimes de dattes. D’autres fellahs, à l’aide d’une corde, escaladent agilement les palmiers. A l’aide d’une autre corde, ils font descendre délicatement les régimes jusqu’au sol. Là, les fruits sont nettoyés, triés avant d’être placés dans des caisses. Les jeunes palmiers, implantés sous les vieux palmiers qui ne produisent plus, sont plus faciles à atteindre. Il suffit de tendre les bras pour attraper les régimes de dattes. «La cueillette des dattes est sacrée ici. Même ceux qui travaillent dans l’administration prennent des congés pour cela ! A chaque fellah, on lui confie une centaine de palmiers pour cueillir les fruits. Il est entouré d’une petite équipe pour l’aider dans le transport et le traitement des dattes. C’est un travail qui prend beaucoup de temps et nécessite énormément de patience», explique l’un des fellahs. Or, la patience, les fellahs de Tolga en ont à en revendre. Elle se reflète dans chacun de leur geste, mouvement et dans leur travail minutieux et bien fait. Même des commerçants, venus d’autres wilayas du pays, se prêtent volontiers au jeu, «très sérieux».
Au lieu d’acheter les dattes une fois cueillies, ils préfèrent s’approprier la marchandise alors qu’elle est encore aux creux des palmiers. Imitant les fellahs, ils cueillent eux même les régimes de dattes avant de les mettre également dans des caisses. La récolte est ensuite conservée dans des chambres froides en attendant qu’elle soit vendue au moment propice. Selon eux, les dattes peuvent être conservées durant trois ans. Sauf les dattes qui ne sont pas assez mûres. Celles-là pourrissent très vite.
LA DATTE TROP SÈCHE CETTE ANNÉE
«Nous sommes déçus par la récolte de cette année. Pas par rapport à la quantité mais par rapport à la qualité. Les dattes sont trop sèches cette année. Il y a eu trop de soleil cet été. Deglet Nour le premier choix n’est pas très nombreuse», estiment les cultivateurs de Tolga, précisant que l’eau ne pose pas de problème dans cette région. L’eau est puisée de la nappe phréatique et d’une façon générale, les propriétaires, tous privés, ont des forages sur leurs terrains.

Mais certains d’entre-eux n’en ont pas. Pas par manque de moyens puisque les pouvoirs publics les soutiennent financièrement. Mais plutôt par choix, préférant investir les subventions ailleurs. En conséquence, les palmeraies de ces derniers sont soumises au bon vouloir de la pluie. «L’année dernière, nous n’avons pas eu beaucoup de pluie. Ce sera peut-être encore le cas cette année. Il n’y a pas eu beaucoup d’averses ces derniers temps. Ce qui n’est pas bon pour les palmeraies qui ne sont pas dotées de systèmes d’irrigation. D’autant plus que les palmiers doivent être irrigués tous les 14 jours», expliquent les fellahs.
Outre les régimes de dattes, et pour nettoyer les palmiers, les fellahs coupent aussi les vielles branches qu’ils brûlent ou utilisent comme rempart. Les propriétaires de ces palmeraies aiment garder leurs «jardins» à l’abri des regards, tout comme leurs ancêtres. D’ailleurs, certains d’entre-eux ont conservé les anciennes enceintes faites de vielles pierres. Ces enceintes et quelques maisons en ruine, ce sont là tout ce qui reste de l’ancienne cité de Tolga.
L’ANCIENNE TOLGA, UN RÊVE LOINTAIN
En dehors des palmeraies, un autre monde s’ouvre à nous à Tolga. Celui de la nouvelle ville, plutôt austère. Même la déesse aux doigts de lumière n’arrive pas à dissimuler les formes peu harmonieuses de cette autre Tolga façonnée par les hommes. Les différentes infrastructures dont les maisons sont construites dans des formes peu attrayantes, sans recherche ni imagination aucune. Mais des charrettes montées par d’adorables petits garçons vêtus de burnous minuscules et conduites par de beaux chevaux, très nombreuses à traverser la ville, égayent un peu ce paysage. Même Schéma pour le grand marché de Tolga, la partie la plus palpitante de la ville, qui se limite à quelques étalages.

Cela dit, on y retrouve les plus beaux et les meilleurs légumes fraîchement cueillis dans les communes environnantes. Sans oublier les dattes qui font, en cette période, le bonheur des propriétaires des palmeraies et des marchands. Car après un dur labeur, c’est l’heure de la délectation et surtout des gains.
Un nombre incalculable de caisses de dattes, toutes variétés confondues, Deglet Nour et les dattes blanches notamment, sont exposées au vu et au su de tous, non seulement au niveau du marché mais aussi tout au long des trottoirs et dans des garages largement ouverts.

En matière de dattes, Tolga vend en gros à des prix qui ne sont jamais fixes. Les négociations sont serréés et les vendeurs des dattes se montrent inflexibles. L’effervescence dans le marché et l’enthousiasme affiché par les vendeurs et acheteurs des dattes nous fait presque oublier l’austérité des lieux. Pour ceux qui veulent acheter des dattes en détail, ils devront se déplacer au centre-ville de Biskra, sinon ils peuvent toujours amadouer les fellahs pour qu’ils leurs offrent un petit avant-goût. Car même s’ils arborent un air inflexible, les fellahs peuvent se montrer très généreux, avec les étrangers notamment. Car rien n’est plus délicieux que de déguster des dattes mielleuses tout juste cueillies, après une longue promenade sous les palmiers. C’est ce que Tolga a de mieux à proposer.

HORIZONS 28 Décembre 2010 Farida Belkhiri.


 













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Silhouette d'une fille.

Vous voyez en couleur jaune quelques pronoms relatifs, recherchez d'autres et ce qu'ils remplacent pour éviter la répétition.

A proximité de la commune d’Ouled Djellal  repose le corps de la légendaire Hizyia .

-A proximité de la commune d'Ouled Djellal
-Le corps de la légendaire Haizia repose à Ouled Djellal.
cclieu

 A Ouled Djellal repose le corps de la légendaire Hizyia  dont l’histoire a captivé le coeur des hommes.

- A Ouled Djellal repose le corps de la légendaire Haizyia .
-l’histoire de Haizia a captivé le coeur des hommes.
( nom)         (complément de nom)
 des hommes.

dont peut également remplacer le complément de verbe et le complément d'adjectif:
Mais faites d'abord des phrases personnelles avec dont complément de nom,

-les dattes deglet nour dont la valeur nutritive est considérable.
(la valeur des dattes deglet nour est considérable).












                 

jeudi 3 mai 2012

Voici ce qu'a ecrit un touriste sur Sidi Okba Source : Al Khabar, via La dépêche de Kabylie

Petite virée à Biskra

Oasis de Sidi Okba à BiskraLors d’un voyage que j’ai fait dernièrement à Biskra, aux portes du Sahara, j’ai découvert une oasis nommée Sidi Okba. Je connaissais déjà de Biskra la ville de Tolga, réputée pour ses dattes, les fameuses Deglet Nour.
Mais je dois dire que j’ai été désagréablement surprise, et même contrariée de devoir y associer à présent la commune de Sidi Okba.
C’est que je ne porte pas dans mon cœur le sinistre personnage éponyme de cette ville. Vous allez vite comprendre pourquoi.
Peu avant d’entrer dans la ville-oasis, un grand panneau sur lequel on peut lire un message de bienvenue accueille les visiteurs :
« La ville du compagnon du prophète, Okba Ibn Nafaa, vous souhaite la bienvenue »
Bienvenue à Sidi OkbaJe ne ne savais pas que Okba avait une ville. Le panneau m’a laissée perplexe. Cette ville s’appelle Sidi Okba (Saint Okba). Sur la place centrale, est érigée une stèle figurant un guerrier juché sur son cheval, le cimeterre à la main.
Ce guerrier, c’est Okba Ibn Nafaa, et dans cette ville, il est vénéré comme un saint (sidi). D’ailleurs, il repose dans un mausolée situé dans la grande mosquée.Je ne savais pas que Okba avait une ville.
La grande mosquée de Sidi Okba est en fait un immense centre islamique constitué de plusieurs bâtiments agencés autour de grandes cours. Quand j’ai su que Okba reposait en ces lieux, je n’ai pas pu résister à l’envie d’aller me recueillir sur sa tombe, à ma façon.
Je me suis donc dirigée vers le mausolée abrité par la mosquée. J’étais bien décidée à y entrer tête nue. A la limite, j’aurais consenti à me déchausser, mais certainement pas à me voiler.
Grande mosquée de Sidi OkbaA l’entrée, un gardien, tout en me désignant du doigt un coin retiré dans la salle de prière, m’a confirmé que Okba gisait bien là. Quelques fidèles étaient en train de prier. Que des hommes. J’ai foncé sans même me déchausser, vers l’endroit que m’avait montré le gardien, et là, j’ai égrené en mon cœur le plus long chapelet d’injures et de malédictions dont je suis capable à l’adresse de Okba Ibn Nafaa, venu de Syrie au VIIème siècle à la tête de son armée musulmane conquérir et islamiser l’Afrique du Nord. Oui, j’ai maudit copieusement l’homme qui a apporté l’islam dans l’ancienne Numidie.
Né en 622 et décédé en 683, Okba Ibn Nafaa est un général arabe envoyé en 670, à la tête des armées musulmanes, par les Omeyyades de Damas pour convertir le Maghreb à l’islam.
Je suis ressortie fière et heureuse de cette mosquée. Pourquoi m’a-ton laissée y entrer tête nue ? Mystère ! Sans doute m’a-t-on prise pour une touriste délurée, ou une émigrée ignorante des principes sacrés de l’islam, je ne sais pas. Mais si on avait su les pensées que j’ai eues en ce lieu, nul doute qu’on ne m’aurait pas permis d’y pénétrer.

La reine des Aurès incommode les islamistes

Si j’ai tenu à vous faire part de cette petite escapade estivale, c’est qu’une information dans la presse locale a attiré ce matin mon attention.
Il s’agit d’une information au sujet de Dihya, la reine berbère qui a tué, ou fait tuer par son allié Koceyla, l’ennemi commun : Okba Ibn Nafaa.
Dihya, surnommée Kahina par les envahisseurs arabes pour la diaboliser : Kahina signifierait en effet la sorcière, ou la prêtresse, ce qui, dans la bouche des musulmans, n’était pas un compliment vu que Dihya était judaïsée et vouait un culte à un autre qu’Allah.
Dihya, la reine des Aurès, s’est battue sans répit contre les hordes musulmanes venues islamiser l’Afrique du Nord. Elle s’est farouchement défendue jusqu’à sa mort, en 702, lorsque le sinistre Hassan Ibn Nooman lui tranchât la tête d’un ultime coup de sabre.
La grande Dihya (on la surnommait Dihya Tadmait, c’est-à-dire Dihya la très haute) est enterrée à Baghai, dans la Wilaya de Khenchela. Dans les années 90, une stèle a été érigée à Baghai en hommage à la reine des Aurès.
Stèle de Dihya à Baghai
 
 
 
Et voici un autre article sur El kantara
 
Commune d’El Kantara : Les palmeraies se meurent
Située à égale distance des villes de Batna et de Biskra, El Kantara est une commune de la wilaya de Biskra comptant plus de 12 000 habitants.
Chef-lieu de daïra, occupant une superficie de 238,98 km2, elle a bénéficié d’un programme de développement conséquent qui lui a permis, en quelques années, de se doter de toutes les infrastructures de base : hôpital, établissements scolaires, maison et auberge de jeunes, stade et salles de sport, aménagements urbains et logements. Célèbre pour son défilé, cette mince déchirure longitudinale ouvrant Djebel Metlili, qui permet le passage entre le Tell et les immensités du Sahara via la RN3, le noyau originel d’El Kantara composé des 3 douars, Gregar, Dachra et bourg Abbas ou villages, noir, blanc et rouge, appelés ainsi en référence à la couleur de la terre utilisée pour les construire, est un site classé. Le village rouge, rebaptisé cité du 8 Mai 1945, est un patrimoine national restauré et préservé de la destruction grâce à plusieurs initiatives menées conjointement par les services de la culture, du tourisme et de l’artisanat. La nouvelle ville d’El Kantara s’étend à l’est sur la plaine d’El Faïdh. Aimant à penser que le défilé d’El Kantara était la conséquence d’un coup de pied d’Hercule, les Romains l’avaient dénommé « Calceus Herculis », le soulier d’Hercule. Au VIIe siècle, à l’époque des conquêtes islamiques, le village d’El Kantara connaît, selon les historiens, une formidable expansion. Plus tard, les Turcs y établiront un centre important de collecte des impôts. Au XIXe siècle, trois grandes tribus, les Ouled Si Ali Mohamed, les Ouled Bellil et les Ouled Mahmed peuplent le village. Les anciennes familles d’El Kantara sont les Abdelaziz, Bensebaâ, Belahmar, Benghezal, Bellal, Chelli, Hamdane, Cherhabil, Khelifi, Abeddaim, Khalfa, Metlili, Nasri, Djenane, Ganibardi, Houfani, Hedjaz, Khireddine, Saâdlaoud, Souri, Youb, Zeroug, Meguellati, Driss, Khaled, Mekdad, Bellil, Chengriha, Nourani, Belaïd, Chebouti, Ramdane Houara et Hamoud. Des colons de différentes confessions s’y implantèrent après 1830. En 1862, Napoléon III entreprit de conforter le pont et d’ouvrir un tunnel de plus de 40 m pour qu’une ligne de chemin de fer puisse traverser l’oasis d’El Kantara et descendre vers les étendues désertiques du sahara. Une gare y est construite.
Une escale obligée
El Kantara devient une escale obligée pour des milliers de visiteurs. Village natal du chahid Driss Omar et de dizaines d’autres martyrs de la guerre de Libération, El Kantara a offert le sang de ses fils les plus valeureux à la patrie. Aujourd’hui, elle continue de subjuguer ; malgré une urbanisation échevelée et anarchique, tous ses visiteurs, illustres ou inconnus, repartent émerveillés par la beauté des lieux. On peut y admirer l’ingéniosité architecturale arabo-berbère du village ancestral bâti en terre et pisé, et troncs de palmiers, un musée lapidaire fondé par Vulpillières, riche de dizaines de pièces dont certaines remontent à l’époque romaine, des paysages à couper le souffle et une immense palmeraie irriguée par les eaux de l’oued Hai. En 1853, Eugène Fromentin dira d’El Kantara : « Ce passage est une déchirure étroite, qu’on dirait faite de main d’homme, dans une énorme muraille de rochers (…) Le pont, de construction romaine, est jeté en travers de la coupure. Le pont franchi, et après avoir fait cent pas dans le défilé, vous tombez, par une pente rapide, sur un charmant village, arrosé par un profond cours d’eau et perdu dans une forêt de plusieurs milliers de palmiers. » Émerveillé par cette magnifique oasis, A. Gide écrivit en 1897 : « À El-Kantara, où je m’attarderais deux jours, le printemps naissait sous les palmes, les abricotiers étaient en fleurs, bourdonnant d’abeille ; les eaux abreuvaient les champs d’orge ; et rien ne se pouvait imaginer de plus clair que ces floraisons blanches abritées par les hauts palmiers, dans leur ombre abritant, ombrageant à leur tour les céréales. Nous passâmes dans cet éden deux jours paradisiaques, dont le souvenir n’a rien que de souriant et de pur. »
Un héritage perdu
Malheureusement, la palmeraie d’El Kantara se meurt, inexorablement. Ceux qui empruntent la RN3 auront remarqué ses jardins abandonnés, les stipes calcinés et les seguias asséchées. Déplorant que le modernité ait complètement dénaturé le village, et que la vie n’y soit plus aussi douce que dans le temps, Boubakeur Cherhabil, issu d’une des plus anciennes familles d’El Kantara, et qui y est né en 1927, se rappelle de tous les événements ayant jalonné l’histoire de cette riche commune, promue centre municipal en 1946. Patriarche à la mémoire infaillible et auteur de l’inoubliable « Je n’oublierai jamais », poème dans lequel il décrit minutieusement les affres du colonialisme et les souffrances endurées par le peuple algérien durant la guerre de Libération, il se rappelle que la palmeraie d’El Kantara, proie d’un immense incendie dans les années 1990, allumé par un malade mental, était la source de toutes les richesses. « Luxuriante, abondamment irriguée, elle était le centre de la vie des Kantaris. Maintenant c’est un lieu lugubre et il faut se lever tôt pour trouver un bon grimpeur de palmier », dira-t-il. Il expliquera que la palmeraie d’El Kantara se meurt à cause, principalement, du système de transmission des biens de famille en famille, appliqué depuis des générations, lequel « a mené au parcellement de la palmeraie qui comptait plus de 50 000 arbres en une multitude de terres, dont les propriétaires sont parfois absents depuis des années, décédés ou simplement et bel et bien vivants, mais ne voulant plus exploiter leur parcelle ». Induite par le système d’héritage ancestral, cette situation a été aggravée par la soudaineté des mutations socio-économiques du pays et la transformation du mode de vie des habitants d’El Kantara. Rabie, enseignant, la cinquantaine bien faite, dira à ce propos : « La palmeraie se meurt car il y a des dizaines de parcelles revendiquées par plusieurs personnes à la fois. Dès que quelqu’un émet le souhait de travailler un lopin, des cousins, des oncles, des tantes se réveillent pour demander leurs parts. C’est pourquoi, plus personne ne veut travailler dans la palmeraie. » Se demandant à qui profite un tel gâchis, notre interlocuteur ajoutera que « même les opérations de régularisation des terres organisées par l’agence foncière et les services du cadastre restent inefficaces ». Entre-temps, la palmeraie d’El Kantara se meurt sans que personne n’y puisse rien.

mercredi 2 mai 2012

La composition de français approche entrainez vous à présenter un lieu;décrire;créer des figures de style;à écrire des citations sur les             voyages .....profitez en                                           

Je vous invite aujourd'hui à lire ces comparaisons et métaphores:                                                        

-J'ai tellement admiré ces montagnes dréssés comme des soldats

-Un oiseau chante sur la branche d'arbre on dirait le prince heureux 

Un endroit splendide un paradis sur terre